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Presse le pas clair
et cesse de croire crasse
aux yeux violons loins
aux jeux violons d'ingres
Les larmes misère errent
aux visages a crevasses
Tous les discours foins
sont des leurres sereins
qui finissent : qui t'effacent
Ainsi,
A vivre déjà mort
tu éteint les tiens
tu cesses les clartés
et tu crève déféqué
Alors tant qu'à faire
mort déjà enterré
Prend ta tête, décérébré
et coupe la net, objet inerte.
Ode aux volatiles II
Le volatile mange beaucoup.
Le volatile ne mange pas bien.
Le volatile chie des crottes rondes
Pour que choient les gens honnêtes
Le volatile empiète et cogne,
et dans sa tête geignent deux neurones.
Le volatile écoute ses chefs
boit leurs paroles vante leurs griefs.
...Et celà l'insupporte
d'incomprendre ses pairs
Le volatile émet des bruits sourds
Pour éviter que l'on perce
l'indigence des propos fourbes
qui d'à propos n'en sont guère.
Un poulet pas sorti du four
Est un poulet indigeste
Un bon ***  est un *** mort
c'est au cimetière qu'il paie ses dettes
2 poésies 
Speranza per un bambino 
Che egli sia diverso da noi 
Che non abbia genitori né figli né famiglia 
né maestri né discepoli 
né casa né rifugio. 
Che non incontri Conquistatori né Condottieri 
E neppure Santi. 
Che non conosca Legge né Ordine 
né Patria né Religione. 
Che non abbia ricchezza né povertà 
né sucesso 
e che non provi mai l'amarezza della 
vittoria 
né il rancore della sconfitta 
e nemmeno l'illusione della pace. 
Che tutti gli uomini siano per lui padre 
e madre e figlio 
Che la mente sia il suo maestro 
ed egli stesso il suo discepolo. 
Che il cielo e la terra siano per lui 
casa e patria e chiesa. 
Che il suo ordine sia la fermezza 
e la benevolenza la sua legge. 
Che l'imaginazione e il coraggio siano 
la sua richezza 
e il suo potere. 
Che non lasci cadere mai la sua spada 
e che la lotta sia per lui vittoria e sconfitta. 
Che la gioia dell'attimo presente 
sia per lui vita e morte. 
Che egli non sia come noi 
e che possa credere, 
almeno lui, 
in un mondo nuovo. 
Roberto denti 
La mia fatica e mortale 
Pure, amica è la notte 
benché non lo sembri, 
se vinto dalla nausea 
decidi di cambiar vita : 
tanto quanto è amaro 
il risveglio matutino, 
quando ti ritrovi 
da capo, e ancor vivo. 
Ma un uomo ragionevole 
è incredibile che si perda 
tutto il giorno a rimestare 
cisi nella merda. 
Michele Luciano Straniero 
Ses poésies à Buen Diaz 
Il n’est pas de fuites 
Il n’est pas de refuges 
Sommeil, alcools, drogues 
Morts incertaines 
Qui ne puissent, 
Manœuvres dilatoires 
Consoler. 
Il faut du sang 
De la cruauté de la vengeance. 
Il me faut me venger 
De moi. 
Rite païen 
Offrande de sois à moi 
Exorcisme définitif, 
Il est temps 
Une fois pour toutes 
De se terminer. 
Où sont 
Les douces musiques 
Les lumières vives 
Scintillements métaphysiques 
Les effluves solaires… 
Lavées de larmes 
Dissoutes. 
Le gris métallique 
Chape de plomb 
Non-être diffus 
Interminable. 
Langueur mélancolique 
Une journée de pluie 
Une vie 
Tout est comme je le vois 
Peut le voir 
Gris oppressif. 
Terreur obsessionnelle 
D’un fond que l’on ne voit 
Et qui jamais 
Triste sursit 
N’existe. 
Ame vacante, inconsolable 
Désagrégée aux vents du nord 
Nausées douloureuses, 
Mon sang est mon poison. 
Une torture lancinante 
Que l’abandon. 
Douleur supportable 
Durable. 
Le poids latent, en son sein 
Qui ne permet 
De se hisser 
De surnager 
De s’arracher des griffes 
De la détresse 
De la mélancolie. 
Prisonnier de sois 
L’on se cogne 
Se déchire la peau 
L’on se blesse. 
D’exister sur la brèche 
Le fil du rasoir 
L’infime qui sépare 
Le tout du rien 
Souhait d’anéantissement 
Bulle d’obscurité 
Corrosive 
L’on s’use. 
Je suis fatigué. 
Je veux 
Dormir. 
Voici que le sommeil 
Ce tyran 
M’emporte 
Peut-on rêver de rêver ? 
Cela est, quoi qu’il en soit 
Une mort douce 
Doit-on se réveiller 
Se réveiller, 
Soit. 
Encore 
Mais pour être seul alors. 
Pour rêver de la réalité 
Jusqu'à ce que le sommeil 
Ce tyran 
M’emporte à nouveau 
Demain, 
Devra-t-on se réveiller 
Encore ? 
Te voilà absente 
À nouveau. 
Me voilà seul 
Dans ta présence rêvée 
La triste réalité des jours 
Et des nuits 
D’avant 
D’après 
De hier 
De demain. 
Enfin seul 
Te voilà absente 
Ne reviens jamais 
Ou alors sur la pointe des pieds 
Que l’on puisse se regarder. Doucement. 
Même là, tu es absente 
Diaphane 
Belle comme l’aube nouvelle 
De chaque instant 
De l’existence que tu m’offres. 
Les silences innombrables 
Larmes du bonheur triste 
Solitudes. 
Sursit heureux, mélancolique 
D’une vie de sang et de merde. 
Qu’est il besoin de dormir 
De s’alimenter 
Tu occupes mes pensées tout entière 
Tu les affines 
Redoubles, intensifies 
Elles seules me sustentent 
Largement 
Il y a pléthore. 
La musique douce du bonheur 
Comme un baiser tendre 
Comme une nuque blanche 
Comme une peau douce 
L’effluve d’un passage 
Vers un ailleurs. 
Réalité solitaire, nocturne 
Lumineuse 
Flammèche vacillante d’une bougie 
Qu’aucun souffle ne peut 
Eteindre 
La fumée d’une cigarette 
Qui s’envole partout et nulle part 
Libre 
L’instant qui vaut une éternité 
Un atroce mal de tête 
Comme si la raison voulait l’emporter 
Et qui jamais ne triomphe 
La solitude 
Heureuse, 
Antichambre du bonheur, 
Seuil des possibles. 
REQUIEM 
C’était le temps où ne souriait 
Que le mort heureux de goûter la paix. 
Comme une breloque inutile, Leningrad 
Pendait aux murs de ses prisons, 
Et le temps où, fous de douleur, 
Marchaient déjà des régiments de condamnés, 
Et les locomotives leur sifflaient 
Le chant bref, des adieux. 
Les étoiles de la mort se figeaient au ciel, 
La Russie innocente se tordait 
Sous les bottes sanglantes, 
Sous les pneus des noirs »paniers à salades » 
Ils t’ont emmené à l’aube 
Je te suivais, comme on suit la levée du corps. 
Dans la chambre obscure les enfants pleuraient. 
Devant les icônes le cierge avait fondu. 
Sur tes lèvres le froid d’autre médaille. 
Je n’oublierais pas la sueur de la mort sur ton front. 
Moi, comme les femmes des Sterlits, 
Je hurlerais sous les tours du Kremlin. 
« Poème d’Anna AKHMATOVA, victime du stalinisme, Moscou,1935 ». 
Merci Ahmad habibi pour la contribution à l’élévation spirituelle de la 
Caillera fepetestik. 
ici les poésies optimistes : une aube
et ici les poésies pessimistes : un crépuscule